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eglise saint remy - Page 3

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D'UNE SEMAINE CONSACREE AU PATRIMOINE

    En Île-de-France, plus de 1 300 sites et édifices, avec plus de 2500 animations, participeront à la 38 édition des JEP (Journées  Européennes du Patrimoine): hôtels particuliers, sites industriels, lieux de pouvoir et emblématiques, créations d’architectes... De nombreux monuments ouvriront également leurs portes de manière exceptionnelle ou pour la première fois dans le cadre des JPE qui ont pour thème «Le Patrimoine pour tous», mettant ainsi l’accent sur l’accessibilité de notre patrimoine, avec des parcours adaptés à tous les publics et une attention particulière portée aux personnes en situation de handicap. «Si l’ÎDF est connue dans le monde, c’est en grande partie grâce à ses joyaux patrimoniaux, témoins d’une histoire millénaire. Mais à côté des icônes architecturales connues de tous, existe le patrimoine du quotidien, celui que nous croisons sans parfois y prêter attention, celui qui se dérobe à nos yeux car fermé au public la plupart du temps, celui qu’il faut apprendre à regarder comme tel lorsqu’il est contemporain ou immatériel. C’est ce «patrimoine pour tous» que les Journées européennes du patrimoine mettent en lumière cette année, et que la DRAC Île-de-France vous invite à découvrir !» ajoute Laurent Roturier, directeur de la DRAC IDF. A Vanves ce sera le cas avec l’église Saint Remy, le Prieuré Saint Bathilde où vivent des sœurs bénédictines, l’hôtel de Ville avec sa salle Henri Darien et ses fresques… mais pas du lycée mIchelet avecson pavillon Mansart alors qu’une visite jusqu’en 2019 était organisé à l’occasiion de ces JEP.

    Samedi 18 Septembre

    A 11H30 au Prieuré Saint Balthilde (sur la photo)  : Inauguration de l’exposition

    A 14H au Prieuré Saint Bathilde : Visites libres avec présentation à 16H ded l’orgue du prieuré et de son projet de restauration par loïc Lacombe

    A 14H30 à l’église Saint Remy : Visite commentée de cette église consacrée en 1449

    A 14H et 16H à la Maison de Marina Tswetaeva (65 Rue J.B.Potin) : Visites Commentées

    A 20H30 à l’Hôtel de ville : Concert de musique baroque par l’ensemble Les Caractères

    Dimanche 19 Septembre

    A 11H15 à l'église Saint Remy : Installation officielle du nouveau curé de Vanves, Xavier Schelker par Mgr Rougié, Evêque du diocése  des Hauts de Seine

    A 11H30 au terrain de pétanque : Assemblée générale de l'Amicale des Pieds Noirs suivi d'une grillade party 

    A 14H au Prieuré Saint Bathilde : Visite libre

    A 14H30  à Vanves : Parcours évocation à l’occasion du 150e anniversaire de la fin de la guerre 1870-71 et la commune de Paris (RV devant l’entrée du cimetière municipal) /La visite débutera par le monument aux morts de 1870-71, à l’hôtel de ville avec présentation de documents datant de 1871 et lectures salle Henri Darien de textesd’écrivains ayant évoqués es événements tragiques

    A 16H à l’église Saint Remy : Audition et visite de l’orgue Kern  oganisées par l’association des orgues de Vanves

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE TOUJOURS SOUS COUVRE-FEU MAIS A 20H

    A 10H à l’église Saint Rémi : Fête de la Saint Remy célébré par une messe solennelle

    Samedi 16 Janvier

    A 10H Salle Palestre : Centre de dépistage au Covid-19 ouvert à l’initiative de la Région Ile de Frane jusqu’à 17H 

    A 11H15 en vio-conférence :  Café Théo sur le rhéme « partager nos espérances ou confronter nos convictions ? »

  • LE BAS RELIEF DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES RESTAURE A ETE INSTALLE DANS LE CHŒUR

    Les Journées Européennes du Patrimoine le week-end dernier, ont été marquée par l’inauguration d’un bas-relief en albâtre du XVIe siècle, classé parmi les Monuments Historiques au titre des objets depuis 1971 et représentant le baiser de Judas et le Christ au prétoire. Il a  installée dans le chœur de l’église Saint-Rémy, après une restauration financée par la Ville de Vanves avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (DRAC), et inaugurée en présence de la municipalité, du pére curé de Vanves, Bertrand Auville.

    «Cette œuvre a  été extrêmement abimé, conservée dans le grenier de l’église où elle a quelque peu souffert, jusque dans les années 60. Aucun document ne permet malheureusement de préciser depuis quand elle se trouvait dans l’église et quelle est son origine exacte. Mais compte tenu de l’intérêt de cet objet d’art, il a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du ministre des Affaires culturelles du 30 juillet 1971. Elle avait été rapatriée à la Mairie, conservée jusqu’en 2018 où  sa restauration a été décidée et confiée à la Conservation régionale des Monuments Historiques de la DRAC» indique Bertrand Auville curé de Vanves. Elle a été effectuée Patrick Jallet, spécialiste en conservation-restauration d’œuvres sculptées, qui a participé par exemple à la restauration de plusieurs statues du château de Versailles ou encore à la restauration en 2012 du Rétable de l’Ascension d’Andrea della Robbia, œuvre majeure de la collection de sculptures italiennes de la Renaissance du Musée du Louvre

    «Lors de son classement,  on pensait que c’était un marbre alors que le restauraurateur nous a dit que c’était un bas relief en albatre. Ce matériau a été particulièrement utilisé pour des sculptures religieuses depuis le Moyen Age jusqu’à la Renaissance» ajoute le pére Auville. «Difficile à distinguer du marbre, il présente en effet de nombreux avantages par rapport à celui-ci : moins coûteux, il est aussi plus tendre et donc plus facile à sculpter. Pendant deux siècles, du XIVe au XVIe siècle, les albâtres de Nottingham, en Angleterre, sont ceux dont la production a été la plus abondante. Elle a été diffusée dans toute l’Europe et notamment en France. La production d’albâtre de Malines, en Flandre, était également renommée mais a connu une diffusion plus restreinte. En outre, une étude récente menée par des chercheurs français a permis de localiser dans les Alpes, en Isère, une carrière d’albâtre qui semble avoir fourni la matière première de nombreuses œuvres médiévales et de la Renaissance. En ce qui concerne le bas-relief de Vanves, une étude scientifique plus approfondie serait sans doute nécessaire pour en préciser l’origine exacte» ajoute le directeur des Archives de Vanves.

    «L’œuvre, très endommagée, est constituée de deux scènes sculptées séparées par un bandeau central. D’après l’analyse effectuée par le restaurateur, il semble que, dans le passé, l’œuvre a probablement séjourné dehors, en contact direct avec des écoulements d’eau qui l’ont affectée de nombreuses dissolutions en ravinant la totalité des surfaces, et plus particulièrement la partie droite qui n’a pas été reconstituée. Afin de restaurer cette œuvre, l’ancien encadrement en bois, peu adapté, a été retiré et remplacé par un cadre métallique, qui a ensuite été scellé dans le mur. Le plâtre qui avait été utilisé autrefois pour consolider le bas-relief a été retiré et les fissures ont été comblées avec un mortier de chaux et de poudre de marbre.  Le nettoyage a été effectué par micro sablage à faible pression avec de l’oxyde d’alumine».

    C’est une œuvre du XVIIe  siécle qui était à Vanves, une période faste, parce qu’il y avait le cardinal Duprat qui était le chancelier du roi François Ier, avec sa résidence à Vanves à l’emplacement du parc F.Pic. Il avait  notamment doté la ville de Vanves d’un certain nombre d’œuvre payé par ses soins, notamment ce bas relief qui faisait parti d’une série représentant les scénes de la passion du Christ car à l’époque, il devait y avoir tout un chemin de Croix  qui a disparu, selon le pére curé Auville. Deux scénes sont représentées  : «Jésus au prêtoire, représentant la condamnation du Christ dans le palais de Ponce Pilate qui est malheureusement très altérée (le quart inférieur droit a même disparu) et le baiser de Judas à gauche, qui est la scène la mieux conservée. Conformément à l’iconographie traditionnelle, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison. On distingue bien les soldats romains armés de lance. On distingue également, en haut à gauche, un étrange petit personnage. Il s’agit peut-être du jeune homme qui lors de l’arrestation du Christ s’enfuit vêtu d’un seul drap d’après l’évangile selon Saint Marc ( « Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 51-52) »indique le pére Bertrand Auville

    « Comme on ne dépense pas de l’argent public pour quelque chose qui aurait éré remisé, on a réfléchit enemble, et on a trouvé que le choeur de l’église c’était très harmonieux» confie-t-il.  Pour mémoire l’église possède d’autres objets classés visibles : La plaque de consécration de l’église (1449), classée en 1906, le lustre à plaquettes en cristal (18e siècle), classé en 1975, et une console de la fin du 18e siècle (époque Louis XVI), classée en 1971